
Résumé : Eliam a peur d’assumer pleinement sa vocation d’artiste. Il se retrouve alors subitement plongé dans une réalité parallèle façonnée par ses pensées les plus intimes qui prennent forme sous ses yeux. Pour survivre dans cet « Univers Rêvé », il devra vaincre un ennemi qui n’est autre que la personnification de ses peurs.
L’Univers Rêvé est un récit fantastique écrit par Armand Konan et publié en septembre 2019. Je remercie l’auteur pour ce Service Presse, et je vous invite par ailleurs à aller consulter le site de ce dernier juste ici pour que vous puissiez en apprendre davantage sur ce livre et la réflexion qui a été mise en place autour.
Disclaimer : encore une fois, cette chronique n’est que mon avis, et vous êtes donc libres d’aller vous faire votre propre opinion de celui-ci en vous le procurant par là.
J’ai été réellement intriguée par le résumé de cette œuvre. Attirée par le côté artistique de la chose et par son univers parallèle, je me suis lancée dans la lecture et ai découvert sous un nouveau jour les projections de pensée. Peut être auparavant abordées dans d’autres œuvres, elles sont ici une personnification des peurs de notre personnage principal, Eliam, qui redoute de montrer son art par peur des critiques. On nous emmène alors dans un contexte fantastique où le jeune homme arrive à se projeter dans ses pensées, à les rendre réelles et à les visiter, agrippant au passage les têtes curieuses des lecteurs intrigués par cette qualité.
Dans ce livre, vous retrouverez la rencontre de ce que j’aime à appeler les 3P : la psychologie, la philosophie et la physique quantique, s’alliant et se déliant au fur et à mesure de l’avancée dans l’écrit. L’auteur enjoint une réflexion sur la réalité de nos pensées, sur l’influence qu’elles ont sur nous, et comment, intrinsèquement et extrinsèquement, nous pouvons les modifier, à force de volonté et d’inspiration. Cette inspiration, dans le livre, est dénommée Rodéo, et représentée sous forme humaine. C’est une manière très intelligente de l’auteur de nous imprégner un peu plus de cette notion de personnification, car Rodéo passe de la forme abstraite à la forme concrète, le rendant encore plus réel (tout comme nos pensées, du coup).
Si je devais parler de la forme du livre, je dirai que j’apprécie beaucoup la manière d’écrire de l’auteur. Il utilise des phrases courtes, dynamiques, sans s’attarder sur des choses futiles, rendant la lecture rapide et agréable. De plus, j’ai retrouvé une certaine espièglerie dans ses écrits, ainsi qu’un sens de la répartie assez remarquable, rendant le récit non pas plat mais audacieux, agrémenté de scènes d’action et de la vie courante nous permettant d’en apprendre un peu sur les personnages, autant que cela puisse être possible dans un récit court. J’aurai peut être préféré qu’il soit plus long (et je dis ça de manière égoïste, car je trouve le sujet assez passionnant), mais l’écrit en l’état est tout à fait remarquable.
Et si la réalité dans la forme pouvait refléter mon inconscient ? Imagine une réalité physique qui adopterait le comportement d’un rêve en se transformant en fonction de ce que je vis au fond de moi ?
Eliam
Ainsi, ce livre est une métaphore sur notre vie : devons-nous rester dans notre zone de confort banale, où sortir de notre cocon pour nous dresser vers des horizons inconnus ? Le but n’est-il pas de s’assumer pleinement sans avoir peur des critiques, même si la chose semble ardue dans une société telle que la notre ?
À lire ou pas ? Ce court récit de 70 pages est à vous procurer de toute urgence. J’ai beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que vous la conseiller.
4,5/5 est ma note pour ce roman.
Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée ! J’espère qu’elle vous aura plu ! En attendant, avez-vous déjà lu ce livre, ou en avez-vous déjà entendu parlé ? N’hésitez pas à commenter que nous puissions papoter entre nous 🙂