Chroniques·Fantastique

Chronique 66 TRS – Terre Noyée, T.1 L’Élite par Iléana Métivier

Couverture du livre

Résumé : En 2182, Capitalia, dernier îlot d’humanité, abrite quelques centaines d’âmes. Lorsque l’École de l’Élite lui propose de rejoindre ses rangs, l’opportunité dont rêve Annaëlle s’offre enfin à elle : un apprentissage rude, mais passionnant entouré de camarades matures ! Bien vite, ses espoirs s’envolent. D’étranges lueurs dans leur regard, des dessins de créatures innommables, une respiration rauque et profonde derrière sa porte de chambre… Malgré sa peur, Annaëlle est décidée à percer les terribles secrets des autres élèves et à comprendre l’Élite, qui gère beaucoup plus de choses qu’il n’y paraît à Capitalia.

Terre Noyée, T.1 L’Élite est le premier tome d’une trilogie dystopique fantastique écrite par Iléana Metivier et paru le 22 octobre 2020 en auto-édition. Je remercie d’ailleurs vivement l’auteure qui m’a permis de découvrir son livre !

Disclaimer : cette chronique est le fruit de mon interprétation de cette lecture, même si j’essaie d’être le plus possible objective ! De ce fait, si vous souhaitez vous faire votre propre avis de ce livre, n’hésitez pas à vous le procurer notamment par ici.

J’ai déjà eu affaire à l’univers fantastique, mais pas sous l’ébauche d’une dystopie post-apocalyptique où les erreurs des humains ont rendu la Terre furieuse, causant cataclysme sur cataclysme, éradiquant une bonne partie de l’humanité. Oui, rien que cela. Alors j’ai entamé ma lecture avec beaucoup d’attente, car ce livre en soi mêle les genres que j’affectionne particulièrement. L’histoire se passe à Capitalia, l’unique terre restante après les Grandes Catastrophes. L’organisation y est très particulière, et les enfants ne deviennent majeurs qu’à 25 ans. Avant, ils sont sous le joug de leurs parents, dorlotés et infantilisés, abrutis devant la télévision. Annaëlle, elle, rêve d’apprendre et de s’instruire. Elle se sent étrangère et trop en avance dans ce monde où les connaissances se perdent dans les publicités. Alors quand l’école de l’Élite la repère, pour intégrer les dirigeants de la nation, elle n’hésite pas une seconde. Mais ce qu’elle va y découvrir n’est pas forcément la meilleure chose qui soit.

La petite incursion dans la vie d’Annaëlle, nouvelle membre de l’Élite, est forte en rebondissements. Si la jeune fille commence à comprendre les implications politiques et à découvrir des dirigeants pas si vertueux, elle s’enfonce aussi dans un monde fantastique en découvrant des bestiaires assez imagés (mais un peu grossier) sur de nombreuses créatures magiques. Dans quoi s’est-elle embarquée ? Notons que l’imagination de l’auteure est superbe, si bien que j’ai beaucoup apprécié ses incursions et ses descriptions de l’univers magique (allez savoir pourquoi, j’adore les plantes vivantes).

L’histoire est bien menée avec une intrigue cohérente et bien travaillée (que j’ai d’ailleurs trouvé assez originale), ce qui donne au lecteur l’envie de tourner la page et de connaître la suite. Bien sur, l’auteure ajoute un peu de piment en introduisant une romance mignonne, à la sauce Twilight (ce n’est pas un mauvais point, moi j’aime bien Twilight), rentrant dans le développement des personnages. Développement qui est, je trouve, particulièrement réussi : on arrive à s’attacher à chacun des personnages – car Annaëlle est bien sure accompagnée à l’école de l’Élite (je ne vous en dis pas plus, il faudra aller lire le livre) – et on comprend leurs états d’âmes. Notre protagoniste principale est considérablement touchante et gauche (quand on est dorloté jusqu’à ses 25 ans, dans une sorte de prison dorée, on n’a pas testé beaucoup de choses aha), et j’ai adoré observer ceci de mon œil de lectrice.

Au delà de l’histoire et de l’ambiance romantique qui s’installe peu à peu entre de petites scènes d’action sympathiques, le livre porte quand même des messages forts qui forcent le lecteur à réfléchir sur ses actions. On détruit notre planète au fur et à mesure, engendrant multiples catastrophes écologiques. Et le pire dans tout cela, c’est qu’on le sait… mais qu’on n’y fait rien. C’est ce qui arrive, dans l’antériorité de ce livre, c’est l’Homme qui détruit la planète et cette dernière qui riposte et reprend ses droits. Et outre ces messages écologiques, n’oublions pas que nous sommes dans une dystopie, et on nous explique comment les hommes sont contrôlés par les écrans et les publicités, poupées de chiffons béates, sans grande utilité apparente, réduite à la simple expression de moutons, pour être inoffensif et ne plus rien détruire.. Cela fait un peu froid dans le dos, et c’était, j’imagine, le but de l’auteure que de nous faire ressentir ces émotions de gêne et de dégout envers cet asservissement de la population.

Le point final de cette chronique, c’est que ce livre est trop court ! La fin finit en apothéose, et comme les page turners de mon adolescence, on a vraiment envie de savoir la suite. L’écriture de l’auteure est vraiment jolie, addictive, et ne s’encombre pas de niaiseries superflues. J’ai vraiment adoré ma lecture et j’ai hâte de lire le second tome !

À lire ou pas ? Une réussite que cette dystopie fantastique plutôt jeunesse, mais qui se lit facilement par tous les publics !

4,5/5 est ma note pour ce livre.

Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée ! J’espère qu’elle vous a plu ! Avez-vous déjà lu ce livre ? Si oui, ou si vous êtes intrigués, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire que nous puissions discuter !

Bouquinement vôtre, Jade

5 commentaires sur “Chronique 66 TRS – Terre Noyée, T.1 L’Élite par Iléana Métivier

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