
Résumé : Germaine Lacrevure, sorcière des marais, était… Eh bien, une femme de caractère, comme on dit poliment pour ne pas se faire épiler le fondement sans anesthésie. Un beau jour, Rodrik, brave gars du village, vient trouver refuge dans sa vieille cabane.
Ensemble, sauront-ils triompher du perfide Ybiscus de la Kapuche ?
Germaine Lacrevure est une œuvre de fantasy écrite par Alizée Villemin et publié en auto-édition en décembre 2020. J’avais par ailleurs déjà pu lire un de ses recueils de nouvelle, Dragons et autres bestioles que j’avais particulièrement apprécié ! Je tiens à remercier vivement l’auteure qui m’a permis de découvrir ses livres !
Disclaimer : si vous êtes adeptes de franches poilades, n’hésitez pas à vous procurer ce petit livre juste ici ! Et si tu lis encore mes disclaimers, cale un petit « patinobave » dans les commentaires.
Une seule chose à vous dire : j’ai ri. Mais j’ai énormément ri ! Cette lecture, c’est un petit coin de soleil quand la vie est parfois maussade et peu plaisante, et comme la première fois que je l’ai lue, Alizée Villemin n’a pas eu son pareil pour embellir ma soirée. Elle nous emmène avec elle aux côtés de Germaine Lacrevure, cette dame à l’âge indéfinissable qui prend sous son aile Rodrik, un petit gars tout peureux qui fuit un chevalier qui l’a pris en grippe. Super programme n’est-ce pas ?
« Et qu’est-ce qu’il veut le grand Seigneur, une potion contre les hémorroïdes ?
Jour 10 – Espoir
Ce petit livre a été écrit dans le contexte du Textober. À l’image de l’Inktober, où les artistes s’appliquent à dessiner sur des thèmes imposés, le Textober lance le défi aux auteurs d’écrire chaque chapitre avec un mot défini à l’avance. Un exercice compliqué, car dans la lecture, il faut maintenir une certaine cohérence : chose que bien évidemment, Alizée Villemin a réussi avec brio. On sent qu’elle s’est amusée de ce défi, et elle nous donne envie de jouer avec elle : j’ai eu plaisir à chaque partie de décortiquer le texte pour trouver ce fameux mot, particulièrement bien fondu dans le décor de l’histoire de Germaine.
Je dois vous dire que tout dans cette lecture m’a plu ! C’est inventif, imagé à souhait, totalement loufoque mais attachant. On apprend à connaître un peu plus Germaine Lacrevure, qui est au départ dépeinte comme une sorcière peu accommodante voir méchante (bon c’est vrai qu’elle a son petit caractère), mais qui au final se révèle être la mère aimante de tout un tas d’animaux et d’insectes (peut être est-elle passionnée d’entomologie ?), avec un fond bienveillant. On retrouve également dans ce livre des petits clins d’œil à Dragons et autres bestioles, notamment avec Kovid le maitre de la Pestilence, qui encore une fois montre son génie de la putréfaction qui donnera un peu du fil à retordre à nos protagonistes.
« Eh alors, on vous apprend pas à combattre dans votre école de nobles, là ? Vous y faites quoi, de la broderie au coin du feu ? Du nerf, que diable, on dirait ma mémé !
Jour 18 – Piège
Au final, le bilan ne peut être qu’enthousiaste. Alizée Villemin s’avère être une écrivaine de talent, dont j’adore le style d’écriture. Le format, rythmé et dynamique, associant de l’action et une bonne dose d’humour est totalement addictif. Le livre n’est vraiment pas très long, et les chapitres courts, eux aussi, rajoute encore à l’attractivité de cette œuvre. Alors vraiment, merci pour cette bonne tranche de bonne humeur, j’en avais bien besoin !
À lire ou pas ? Au vu du plaidoyer que je viens de faire, j’imagine que je ne peux que vous recommander ce livre (il est pas long en plus ça se lit hyper vite, ça vaut le coup) si vous voulez passer un super moment !
5/5 est ma note pour ce livre.
Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée ! J’espère qu’elle vous aura plu 🙂 Aviez-vous déjà lu un livre d’Alizée Villemin ? N’hésitez pas à laisser un petit commentaire que nous puissions discuter ensemble 🙂
Bouquinement vôtre, Jade