Résumé : Pour échapper aux derniers événements traumatiques qui l’ont touché de plein fouet, notre détective préféré décide de prendre un repos bien mérité à bord de l’Express National. Mais, bien vite, le voyage s’annonce plus mouvementé que prévu et les incidents sanglants se multiplient. Un train coincé par la neige, une bête à l’appétit vorace et une diabolique malédiction. Voilà que les vacances de Justan tournent au cauchemar !
La Main du Diable est le quatrième tome de la saga Justan Lockholmes écrite par C.D.Darlington. Il a été publié le 21 mars 2022 aux éditions Beta Publisher que je ne vous présente plus (vous commencez à connaître mes maisons phares – j’ai passé dix minutes à chercher si c’était comme ça qu’on écrivait phare, la fatigue est réelle les amis je vous le dis). S’agissant d’un quatrième tome, cette chronique contiendra surement quelques spoilers sur le tome précédent. Ainsi, si tu n’as pas, lecteur, commencé cette saga, je te laisse aller voir la chronique du premier livre. Ceci étant dit, bonne lecture !
Disclaimer : bon, écoutez. Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit de chronique donc je ne sais plus comment ça fonctionne et le résultat sera peut-être mauvais (après est-ce que c’est comme le vélo et on perd pas trop ?). Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous procurer cette suite pour vous en faire votre propre avis, elle est disponible à la commande dans toutes les bonnes librairies (et sur l’internet évidemment).
Tut, tut (imaginez le bruit d’un train, c’est dur de faire des bruitages à l’écrit), Justan est en vacances. Lockholmes dans le train (comme Martine à la plage, mais je m’égare) afin de profiter de vacances bien méritées après le décès malencontreux de mademoiselle Miniponey (oui !). C’est vrai que cela fait quelques temps que notre héros court d’enquête en enquête tout en se mêlant sans relâche au gratin londonien (et à Messalia Grimm uhu). Il est fatigué le petiot. Alors quoi de mieux qu’un petit tour à bord de l’Express National (un peu comme l’Orient Express par ailleurs) pour reposer ses méninges, accompagné de son formidable corgy au doux nom de Lady (distinguée comme son maître). C’était sans compter sur l’affreuse manie qu’ont les affaires étranges de suivre le petit Justan, qui n’est pas au bout de ses surprises.
S’il est une vérité universelle, c’est bien celle qu’une piètre indication géographique mène à une remarquable perte de temps. {…}
« J’avoue que « dans l’bois » est une indication des plus vagues ».
Dans ce tome, fantômes et monstres mystiques essaient de se forcer un passage dans l’esprit cartésien de notre jeune enquêteur. En effet, une bestiole des plus effrayantes, aux griffes acérées, semble répandre la terreur dans une charmante (affreuse) bourgade du nom de Caunette-sur-Agreste (marrant quand on sait qu’agreste veut dire « qui appartient à la campagne, qui est d’une simplicité rustique, enfin il faudra lire pour comprendre ehe). C’est le maire de la ville, Monsieur Avenbroth, accompagné de sa femme, tout aussi mystérieuse, qui demande à Justan Lockholmes de les aider à faire cesser ces sorcelleries. Vous vous doutez bien que notre protagoniste, qui ne croit certainement pas à ces idioties, se retrouve un peu sur les fesses (le q quoi, mais on est poli ici), quand il aperçoit lui-même cet être infâme lorsqu’il s’en prend à une des passagères du train. Il ne peut donc décidément jamais se reposer !
Le lieu où se déroule l’intrigue est tout nouveau pour le lecteur. Pas de déambulation londonienne, pas de remarques pertinentes (pour le quart) d’Yvan Beaufort (même s’il écrit de jolies lettres) et surtout, l’introduction de nouveaux récurrents qui accompagneront notre protagoniste dans son enquête. Ne vous en faites pas cependant, Justan, qui semblait avoir un peu muri dans les tomes précédents, n’a finalement pas changé d’un iota. Chassez le naturel et il revient au galop : l’idée qu’une jeune femme – Mademoiselle Chamontin – puisse prendre part à ses pérégrinations le rend tout bonnement agacé (même si elle arrive doucement à le dérider). On notera qu’il apprécie pourtant la compagnie de Monsieur Vitali, un italien à l’accent chantant. Bref, notre Lockholmes reste insupportable sur les bords, mais c’est pour cela qu’on l’aime non ?
« À croire que c’est à la mode ces temps-ci… Ils doivent tous avoir eu une réduction sur les croix géantes en bois. « Parfait pour la mise à mort de vos victimes. Attention néanmoins à bien nettoyer après utilisation. Le sang, ça tâche ! »
Je pourrais vous parler de la plume de C.D.Darlington, mais elle n’a honnêtement plus rien à prouver. Elle maitrise parfaitement son intrigue, imbriquant chaque détail avec un autre pour nous offrir de nouveau une suite qui n’a rien à envier aux tomes précédents ! Je ne pensais pas qu’elle pouvait faire mieux que L’Héritier du Dragon (car il était déjà excellent), mais je me suis trompée. C’est une de ces séries où l’on revient sans cesse pour la qualité de l’écriture, pour la cohérence parfaite de l’histoire, pour ce livre qui nous agrippe fermement et promet de nous relâcher seulement quand on a lu la dernière page. Car n’est pas C.D.Darlington qui veut, et la reine du cliffhanger nous en a mis plein la vue. Alors à quand la suite ?
À lire ou pas ? Si vous ne l’aviez déjà pas compris plus haut, j’ai fortement apprécié cette lecture et je ne peux que vous la recommander (avec un petit sucre dans le thé s’il vous plait).
5/5 est ma note pour ce livre.
Et voilà, cette chronique est dès à présent terminée ! J’espère qu’elle vous aura plu ! Et pour tous mes fervents collègues fans de Justan, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire juste en dessous que nous discutions ! Et surtout,
Bouquinement vôtre, Jade
The Reading Session 